Yayoi Kusama, figure emblématique des années hippies

Yayoi Kusama x Moods Concept

Une fois par an, MoodsConcept séléctionne un artiste reconnu afin de lui rendre hommage pour une collection exclusive de service de table.

Parmi eux : l'artiste thaïlandais Gongkan, l'américain Jeff Koons, mais aussi Damien Hirst, Kongo, David Hockney ou encore l'artiste japonais connus pour ses nombreuses collaborations dans l'univers de la mode; Takashi Murakami.

Cette année, nous avons voulu rendre hommage aux légendaires polka dots de Madame Kusama. 

Tous les designs de ces artistes reconnus sont peints ou imprimés directement sur nos produits.

Qui est Yayoi Kusama ? 

Née au Japon dans les années 20. Très tôt, la petite fille s’intéresse à l’art et au dessin.

Marquée par la figure d’un père très autoritaire, la jeune fille est en proie à un délire obsessionnel, souffrant d’hallucinations visuelles. Elle mène des études d’art, malgré l’opposition de ses parents. Elle fait du principe de l’accumulation le ressort de son œuvre, et du pois (polka dot) son motif de prédilection.

Yayoi Kusama arrive aux États-Unis en 1957.

À partir de 1966, Yayoi Kusama, devenue populaire aux États-Unis, organise des performances dans des lieux emblématiques à New York : au Museum of Modern Art, à la Bourse ou à la statue de la Liberté. Ces actions sont bien souvent sources de scandale, en raison de la nudité des participants.

La nudité prend un sens politique : elle milite pour la liberté sexuelle, le droit des femmes à disposer de leur corps, la libération spirituelle…

Elle connaîtra un essoufflement de sa carrière dans les années 1970. Rentrée au Japon, elle vit depuis 1977 ( à sa demande) dans un établissement psychiatrique, ne sortant que pour travailler dans son atelier.

Les années 1980 remettent l’artiste sur le devant de la scène comme une grande figure de l’avant-garde. Elle est invitée à représenter le Japon à la Biennale de Venise de 1993.

Son œuvre fait depuis l’objet d’importantes rétrospectives à travers le monde, attirant des foules de visiteurs, séduits notamment par ses environnements « infinis », envahis de pois, de diodes lumineuses, de ballons ou de motifs psychédéliques. Depuis 2017, un musée lui est consacré dans la ville de Tokyo.